Opéra-comique, opéra-bouffe, opérette, quelle différence ?

Il est difficile de donner une définition exacte de ces différents termes parce qu’ils ont, au cours de l’histoire, désigné des styles qui ont pu beaucoup évoluer.

L’opéra-comique

L’opéra-comique est le descendant de la commedia dell’arte et contrairement à ce que son nom laisse supposer, il ne traite pas nécessairement de sujets légers ou comiques. On le distingue principalement de l’opéra par l’alternance de textes chantés et parlés.

L’opéra-buffa

L’opéra-buffa, venu d’Italie, ne contient pas de parties parlées, mais il reprend des motifs satiriques et des airs enjoués tout en ayant une finalité morale. Il se veut moins sérieux que l’opéra, mais s’appuie souvent sur des thèmes compliqués et des personnages tirés de la littérature savante.

L’opérette

L’opérette se veut moins ambitieuse que l’opéra-comique ou que l’opéra bouffe à cause des réglementations théatrales qui encadraient les productions en France. Le livret devait être court et le nombre de chanteurs sur scène était restreint. Mais avec le temps, ces contraintes deviennent obsolètes et les opérettes sont de plus en plus ambitieuses, ce qui, dans la forme, les rapproche de l’opéra-comique. Dans le fond, l’opérette ne se prend pas au sérieux : elle n’a souvent pas d’autre but que de distraire et relève plus souvent du vaudeville que de la véritable satire.

On vous a raconté son histoire juste ici 

L’opéra-bouffe

L’opéra-bouffe est un savant mélange des styles précédents. Le terme est utilisé par Offenbach pour désigner des œuvres qui se veulent plus ambitieuses que les opérettes sur le plan musical. De même, le livret porte souvent sur la satire et la parodie des thèmes sérieux abordés dans l’opéra sans tomber dans des sujets aussi légers que ceux des opérettes.

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