Une Princesse aux amours contrariées. Un clan de bohémiens au sang chaud. Un savant – presque – entièrement dévoué à la Science et au Progrès. Un assistant, passionné et exalté. Une servante franche et commère…
Tant d’étrangers hauts en couleur troubleront-ils la placide quiétude des citadins de Quiquendone ? Derrière un calme et un flegme bien mystérieux, ces villageois cachent peut-être les excentricités les plus folles…
Cette œuvre de Jacques Offenbach, dont le livret est tiré d’une nouvelle de Jules Verne, fera dire au Figaro : « Dans cette nouvelle partition du plus fécond et du plus spirituel des compositeurs d’opérettes, M. Offenbach s’est montré l’égal – de M. Offenbach ; ce qui veut dire que l’heureux et gai musicien a le don de se dépenser sans s’épuiser, et de se recommencer sans se copier. »
L’avis du spécialiste
Jean-Christophe Keck, musicologue spécialiste d’Offenbach.
« Encore un grand merci pour ce spectacle du Docteur Ox !
Quel bel enthousiasme se dégage de tous les membres de Oya Kephale, que ce soit sur scène, autour de la scène ou dans la fosse d’orchestre. Et cet enthousiasme est communicatif. On sent bien que chacun donne le maximum de lui-même pour offrir au public ce qu’il y a de mieux. Et ce, en toute simplicité.
Et puis quelle belle mission que d’associer cette passion à de grands projets humanitaires. On se sent un peu meilleur en sortant de la salle…
Bravo pour tout le travail accompli, pour votre belle mise en scène, aussi inventive que respectueuse de la partition, ce qui est malheureusement de moins en moins courant. Alors que beaucoup de scénographes se servent des œuvres pour satisfaire leur ego, on sent bien que la troupe Oya Kephale veut servir l’œuvre avant tout ; tout en se faisant plaisir, ce qui est plus que légitime puisque c’est indispensable. »